Partage pour les Lecteurs de Prithivie

Publié le par Prithivie

Chers Lecteurs,

Merci d'être fidèle à ce blog et de le soutenir...Il s'agit humblement d'un partage au fil des découvertes...

Certains d'entre vous écrivent des messages personnels via "contact" mais en fait, cet onglet n'est pas utilisable (comment l'enlever, mystère???). J'ai bien pensé à activer les commentaires mais cela signifie les modérer et franchement, ce n'est pas gérable du point de vue temps...

De toutes façons, tout est sur le blog...et vu que je ne suis pas médecin, je ne peux pas vous donner de conseil! Mais voici un simple partage:

-Tout comme Jeanette Winterson et le Dr Podvoll, ayez confiance en votre bonne santé fondamentale qui est toujours présente en vous, quel que soit votre état de santé. A chacun, selon sa sensibilité, de trouver pas à pas comment la contacter et s'y accrocher...

Soyez prêt à être acteur de votre guérison, ne serait-ce qu'en vous entourant de personnes positives qui voient au-delà de votre pathologie ou en reconnaissant vous-mêmes vos îlots de lumière quand ils sont là.

-Si vous êtes isolé, quelle association ou groupe d'entraide peut vous soutenir?

Souvent, une personne qui a des problèmes de santé voit tous ses "amis" disparaître et son carnet d'adresse se réduire de plus en plus, que le problème soit physique ou mentale. Il semble plus guérissant d'en comprendre la raison plutôt que de développer du ressentiment ou de l'amertume (même si on est alors tenté d'en vouloir à la terre entière, mieux vaut garder notre belle énergie pour ce qui est sain pour nous!). La raison en est souvent la peur de la souffrance: ces amis/proches ont peur de contacter la souffrance en eux-mêmes mais aussi de se sentir responsable de la souffrance de l'autre, de devoir la porter. En cas de détresse, de besoin de "vider son sac", aller vers un professionnel de l'écoute ou un groupe de soutien est peut-être une bonne solution. Il s'agit de trouver un environnement bienveillant, clair dans sa motivation, stable, qui sait écouter et sait se mettre en empathie: voilà quelques critères pour bien choisir.

C'est plus facile pour un groupe de soutien d'être dans l'écoute car on s'adresse alors au groupe et non à l'individu, il y a une clause de confidentialité, de respect, tout le monde est dans le même bateau et il y a une compréhension mutuelle donc moins de jugement.

Exemple: imaginez aller raconter à notre meilleur ami ou un proche tous nos problèmes d'alcoolisme chaque semaine: comment se sentirait cet ami? Comment peut-il comprendre sans vivre le problème, comment éviter de nous juger? Est-il même doué pour l'écoute ou l'empathie (rares sont ces personnes dotées de ces dons merveilleux)? Avons-nous vérifié avec cette ami qu'il est intérieurement disponible à ce moment là pour nous écouter (il a peut-être à faire face aussi à une situation difficile?)? Que reste-il d'une amitié qui se résume à jouer les psys ou sauveur de l'autre?

Et si, au contraire, nous choisissons de participer chaque semaine à un groupe Alcooliques Anonymes: un groupe qui comprend, ce qui est dis reste dans le cercle de parole, nous apprenons l'écoute ensemble, les paroles des uns éclairent les autres donc on avance ensemble...

Quelques questions à contempler pour la vie quotidienne:

-Qu'est-ce qui me fait du bien? Vivre des moments légers avec des amis? Aller dans la nature pour toucher la terre, solide, ferme, stable? Ou bien...?

-Comment créer/recréer du lien social si besoin est, vivre des moments légers, se faire de nouveaux amis tout en me protégeant d'une ambiance pleine d'agitation?

-Quel loisir pratiquer pour nourrir mon épanouissement affectif sans m'épuiser?

-Comment mettre en place la vie que je souhaite vivre tout en protégeant ma bonne santé mentale? Que dois-je cultiver? Que dois-je lâcher? Quel est le bon équilibre à trouver entre moments dynamiques et moments passifs de repos, détente?

-Comment simplifier ma vie tout en lui gardant sa richesse (on est pas tous des ermites!)? Est-il temps d'identifier et de désemcombrer ma vie de certaines activités, habitudes, contacts qui ne vont plus dans le sens de ma bonne santé fondamentale, de mon bonheur?

-Si je ne suis plus en mesure de travailler, comment structurer mes journées pour m'épanouir et me faire plaisir (si!si!)? Quel emploi du temps heureux me fabriquer? Si c'est le cas, quel est le bénéfice secondaire de me sentir coupable de ne plus travailler?

-Quand nous sommes enfants, si nous avons eu la chance d'être bien entouré, des adultes subviennent à nos besoins, nous protègent, nous soignent, trouvent les bons spécialistes pour nous aider, nous éclairent sur nos rencontres, etc...Devenus adultes, c'est à nous de nous aimer assez pour faire cette démarche pour nous-même, surtout si nous sommes en difficulté. Et si nous n'en avons pas actuellement la capacité, est-il possible de repérer une/des personnes bienveillantes, stables et respectueuse qui accompagneront notre chemin de guérison?

-Comment vais-je me guérir? Quelle protocole global de guérison puis-je me donner à moi-même? A chacun de trouver ses techniques propres à sois-même!

-Y a t'il d'autres points à éclaircir, mettre en oeuvre, travailler, regarder pour contacter mon ile de lumière tout en "m'entrainant au passage des ravins"?

-Et si on notait nos iles de lumière de la journée chaque soir dans un petit cahier?

Publié dans Prendre soin de moi

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